Et on continue dans nos topos d’automne !
Qui n’aime pas se retrouver avec un beau gros gilet chaud quand le mercure chute ? Avec une grosse maille bien épaisse ?
C’est toujours agréable ! Ça garde au chaud, c’est confortable, et on peut même boire une bière avec !
Pourtant, on trouve de tout côté prix pour ces pièces… Qu’est-ce qui explique donc une si grande différence ?!?! Est-ce que ça vaut la peine d’y mettre plusieurs centaines de dollars… ?!?
Essayons d’y voir clair…
Première étape : la composition de la pièce !
Jamais entendu parler de ça ? Tu dois être nouveau sur ce site ! Retourne dans les articles précédents, il doit y avoir au moins 2000 (heum heum… peut-être un peu moins !) citations qui disent de regarder l’étiquette. Ça doit être en laine (ou autre matière naturelle, donc certainement pas en polyester/viscose/kryptonite). Et la laine, ça coûte plus cher… c’est le prix à payer pour avoir une pièce qui :
- Traversera bien les années
- Sera thermorégulante

Deuxième étape : la confection
Bon, il ne faut pas tomber dans les clichés ; ça n’est pas parce que c’est assemblé en Chine que c’est forcément mauvais. Mais le tricotage (et autres étapes d’assemble d’un beau pull en grosse maille), ça demande un certain savoir-faire, qui ne se trouve pas dans toutes les marques. Traditionnellement, on retrouve beaucoup de bonnes usines spécialisées dans ce genre de pièces en Grande-Bretagne (Angleterre, Écosse, Irlande) et en Italie. Cette origine peut (pas forcément, mais ça fait partie des indices à rechercher) représenter un gage de qualité.
Ça demande aussi plus de minutie, pour que les coutures soient solides et pour avoir une confection durable. Ça prend donc plus de temps pour faire une pièce, et ça coûte donc un peu plus cher aussi…
Troisième étape : les détails
Les boutons sont en corne ? Les poches sont-elles ajoutées à la pièce (cousues sur son extérieur), ou plutôt tricotées à même le corps de la veste ? Il y a une fermeture éclair ; ça a l’air solide ? Tant de détails qui feront en sorte que tu écouleras de nombreux après-skis heureux (ou pas) avec ton nouvel achat.
Quatrième étape : fuis le marketing
Tu trouves qu’une marque se fait trop voyante à ton goût ? Tu n’es pas certain si, en achetant ton gilet, tu paies pour le savoir-faire d’un grand-père écossais qui fais ça depuis toujours, ou si c’est plutôt le budget marketing d’une compagnie qui a explosé ? Dans le doute, passe ton chemin… Plus le budget marketing augmente, plus la somme allouée à la confection diminue !
Rapidement, quelques exemples pertinents de grosse maille intéressante :

Etro, marque italienne très qualitative, produit souvent des pièces très… expressives (vas jeter un coup d’oeil sur leur site internet). Ils ont aussi quelques éléments plus sobres, comme cette belle veste 100 % laine. Un style intemporel qui s’adapte à un port plus habillé ou plus casual. Petite note : on voit beaucoup de motifs torsadés sur ce genre de pièce. Saches que ça prend du temps et de l’expertise pour avoir une belle finition ! Prépare toi donc à y mettre le prix !

Bon, tu peux choisir une coupe un peu plus ajustée que ce que porte Tony sur la photo précdente… Mais cette maison norvégienne (tu ne l’aurais pas deviné tout seul !) produit de la très bonne qualité, dans un style plutôt classique. Très adapté pour les tenues de fin de journée au chalet !

Ça, c’est dans le top dans la grosse maille. Des designs intemporels, une confection ultra-rigoureuse. Tout est produit sur une petite île irlandaise ; ça combine projet social et production de qualité, c’est super intéressant… mais encore une fois, pas donné !

Bref, pour avoir une belle pièce en grosse maille, ça a un prix… mieux vaut privilégier un achat de qualité, plutôt que plusieurs achats qui ne dureront pas dans le temps !
Bon feux de camps gentlemen !