On commence fort en 2017 ! Qui ne porte pas de bas ? À moins d’être un peu fou (surtout par les temps qui courent), tout le monde en porte !
On a quand même plutôt évolué. Quand on pense que les bas tirent leur origine des collants de la Renaissance, c’est à la fois une pièce historique, mais aussi très évoluée qu’on porte aujourd’hui !

Mais le choix est large… Pour répondre à tes éternelles questions philosophiques, précisons un peu cette vaste catégorie, souvent nommée «chausettes».
Les mi-bas
C’est ce qui se rapproche le plus de ce que le Frank 1er ci-haut portait dans son (moins) jeune temps. C’est une chaussette qui s’arrête juste sous le genou. Le grand avantage, clament les convertis : ça ne descend jamais. La chaussette est mécaniquement suspendue en haut du mollet. Le gène sartorial en toi détesterait que tu dévoiles ton mollet par le port d’une vulgaire chaussette trop courte 😉 !

Les chaussettes
C’est le bas maintenant universel : celui qui arrête juste en bas du mollet/en haut de la cheville. Il coûte moins cher à produire (un peu), puisqu’il nécessite moins de fil. Mais les puristes ne l’apprécieront pas, puisqu’il pourrait (ciel !) dévoiler un peu de ton mollet…

Les socquettes
C’est l’enfant de petite taille de la famille ! Celui que tu portes en été, en bermudas, et qu’on pourrait qualifier d’invisible. Tout de même fortement recommandée pour favoriser la durée de vie de tes souliers 😉 !

Au final, qu’est-ce qui fait la différence entre une paire de bas qui seront à jeter dans 6 mois et ceux que tu pourras porter plusieurs années ?
Bon, première étape, ça te prend quand même une certaine rotation… Si tu reportes la même paire au bout de 2-3 jours, c’est sûr qu’elle s’usera rapidement. Disons qu’une dizaine de paire est probablement essentielle !
Deuxième élément : la matière. On garde toujours le même discours ici ! Le plus commun, sur une chaussette de qualité, c’est la laine. Plus précisément le fil d’Écosse. C’est une laine qui a été mercerisée pour obtenir une plus grande résistance et un meilleur traitement des couleurs.
C’est une excellente matière, qui dure dans le temps et permet un beau rendu. Mais ce n’est pas la seule ! D’autres tissus qui peuvent être intéressants : laine mérinos (pour sa chaleur), alpaga (idem), cachemire et soie pour les plus friqués.
Tu trouveras fréquemment une addition de nylon ou autre synthétique (mais pas du polyester, de grâce !) : ça permet d’augmenter la résistance mécanique.
Autre ajout fréquent : du lycra ou autre matière élastique. Ceci te permet de garder une forme intéressante, pour que ton bas ne soit pas tout déformé au bout de quelques ports.
Au final, la composition est une affaire d’équilibre : tout en synthétique, peu intéressant… Toutefois, ajouté à doses contrôlées à une belle fibre naturelle, alors c’est gagnant-gagnant !
Deux autres détails pertinents : 1) la présence d’une bande élastique dans l’extrémité supérieure du bas (pour avoir un bon maintien) et 2) l’absence de bourrelet de tissu au niveau des orteils. Ce dernier détail indiquant qu’on a joint les deux pièces de tissus à la main, plutôt qu’à la machine. Ça compte !
La seule chose qui est formellement interdite (le gouvernement songe à des peines de prison) : le suspendeur de bas.

C’est tout simplement I N T E R D I T !
La deuxième chose qu’on décourage (fortement à part ça !), ce sont les bas blancs ! Dis à ton ami Ben (nom fictif) d’aller se chercher quelques paires au coin de la rue 😉 !

On te souhaite donc de beaux bas pour 2017 ! À bientôt messieurs !