À l’occasion d’une petite escapade au chaud (avec un départ en plein verglas !), j’ai eu l’occasion, après des heures à souffrir sous le soleil, sur la plage et dans la piscine, de découvrir une boutique de la réputée maison italienne Santoni.
En plus de superbes souliers, et d’un vendeur fort sympathique, un soulier «déconstruit» s’offrait à notre vue. Ne reculant devant rien pour t’instruire, j’en ai pris quelques photos pour imager ce que je t’ai déjà expliqué sur l’anatomie d’un soulier 😉 !
Comme tout chausseur de qualité, on a affaire à du solide : des montages qualitatifs (goodyear, blake, plus rarement bolognais), des cuirs de qualité, une patine profonde et superbe.

Mais revenons à ce qui nous intéresse… Voici donc quelques photos qui expliquent en profondeur comment est construit un soulier !


On voit très bien, sur ces photos, quelques-uns des éléments les plus importants d’un soulier de qualité : la semelle interne en liège, la semelle externe (appelée semelle d’usure) en cuir et, surtout, la couture entre la semelle d’usure et la tige, ou l’extérieur du soulier/la partie en cuir qui recouvre le pied. Ici, c’est un montage goodyear, donc la couture relie la semelle à la trépointe, qui elle aussi sera cousue à la tige (après cet excès de vocabulaire technique, clique ici pour te rafraîchir la mémoire en ce qui a trait aux vocables de cordonnerie 😉 !).
Maintenant, on voit bien 1) la trépointe, d’où émerge le fil qui relie la semelle et la tige (partie supérieure de la photo) et 2) la doublure interne du soulier, qui est en cuir (autre signe d’une chaussure de qualité).
Finalement, cette dernière photo illustre bien comment est assemblé le talon. Il s’agit de multiples pièces de cuirs superposées (ainsi qu’un renfort en caoutchouc pour la partie postérieure). Sur des chaussures bas de gamme, tout est artificiel : caoutchouc ou carton. Tandis que sur des chaussures moyen de gamme, il y aura des couches de cuir, avec quelques épaisseurs de carton.
Voilà ! Surtout, ne cours pas disséquer tes souliers 😉 !