Les conséquences de la fast-fashion

On a le fast-food. Les fast-lane (bonjour aux parcs d’attraction !). Le fast-track (aux usages variés). Mais qu’est-ce que la fast-fashion ? Tu n’en as peut-être jamais entendu parler. C’est pourtant un sujet brûlant d’actualité !

On est en 2017. La consommation, au sens large du terme, atteint des records (et pas seulement pour les vêtements  !).  La production de biens consommables se «doit» donc de suivre la demande. C’est ce qui arrive dans le vaste domaine de la mode. L’heure est à l’item de l’heure, à l’impulsivité, ainsi qu’aux achats rapides et «coup de coeur».

Les grandes chaînes ont donc élaboré leur production en conséquence. Collections qui se renouvellent aux 2 mois, «ventes» régulières pour préparer les étalages à la réception des nouveaux morceaux… Tout ça met de la pression pour que la production soit rapide et «efficace».

Qu’est-ce que ça amène comme modèle de services ? Des achats fréquents. Une production faite au plus vite, sans souci pour la qualité du produit, ni pour sa durabilité. Donc, encore plus d’achats fréquents, compte tenu de la qualité médiocre de ce qu’on a acheté.

Ça donne le Rana Plaza.

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Tiré de http://www.wikipedia.com

Qu’est-ce que c’est ? C’était un atelier de confection (en sous-traitance de plusieurs grandes marques internationales) de Dacca, au Bangladesh qui, du fait du manque d’entretien, de la pression de production, du manque d’intérêt pour les travailleurs, s’est effondré en 2013. Bilan : plus de 1100 morts.

C’est ce genre de conséquences qu’a la «fast-fashion». Et ce ne sont là que les conséquences humaines. On pourrait discuter longtemps des conséquences sur l’environnement (à 15 $ du t-shirt, pas le temps d’être trop trop écologique), sur la durée de vie du produit (on oublie la confection de qualité et les tissus de qualité), et tutti quanti.

Bref, pour contrer ce genre de conséquences, il faut acheter mieux. Ça veut dire acheter moins de pièces, mais mieux choisies. Choisir des morceaux de qualité (tissu, confection), faite dans des conditions respectueuses pour les travailleurs. Et c’est certainement encore mieux quand c’est local !

En bref, il faut repenser le cycle de vie de nos vêtements. Plutôt que de voir un cycle d’achat/utilisation/remplacement très rapide, il faut penser durable, avec une utilisation au long terme, qui durera plus longtemps et aura moins de conséquences pour notre planète.

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Qui a besoin de 14 t-shirt en polyester, qui ne dureront pas 6 mois, quand on peut en avoir 3 en coton bien conçus, qui seront portables pendant plusieurs années ? De 14 chandails, quand 3 ou 4 suffiront amplement à te tenir chaud, surtout quand il sont en laine mérinos ?

Ce choix là a toutefois un coût. Parce que ça coûte plus cher, à l’achat initial, d’acheter durable, d’acheter du bien fait. Mais quand tu porteras ce jeans 2 à 3 fois plus longtemps, ça coûte probablement moins cher au coût par utilisation !

En 2017, on doit faire face à certains choix. Être élégant, ça veut aussi dire penser à la planète. Penses-y quand tu feras tes prochains achats !

À bientôt messieurs !

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